La vente de Suez à Veolia aurait pu être évitée !

Communiqué de presse des fédérations de la coordination CGT ENGIE

(Métallurgie, Construction Bois Ameublement, Mines Energie, Service Publics et Transports) du 6 octobre 2020

Pour la CGT, la bataille contre le démantèlement de Suez et d’Engie continue.

Hier soir, lundi 5 octobre 2020, le Conseil d’Administration d’Engie a validé la vente de sa participation dans Suez à Veolia par 7 voix (Pour) et 4 voix (Contre).

En lisant la presse du jour, nous apprenons que l’administrateur CGT a voté contre comme il l’avait annoncé dans les deux conseils précédents, s’opposant au principe même de la vente et à l’importance pour le pays de disposer de grands groupes, comme Engie et EDF que l’Etat peut utiliser pour porter la transition écologique sur toutes ses composantes énergie, eau, propreté et services.

L’Etat, dont la position est de vendre mais prenant sans doute conscience un peu tard de la dangerosité du projet, a finalement, après avoir soutenu la vente à Veolia, voté contre.

La CGT ne peut que déplorer que les trois autres administrateurs salariés aient soit voté pour (CFE), soit n’aient pas pris part au vote (CFDT) en préférant sortir de la table juste pour la durée du vote ! Nous saluons ce magnifique courage syndical !

S’ils avaient, comme le proposait la CGT et comme le réclamait l’intersyndicale de Suez, voté contre, la vente à Veolia aurait été refusée par 7 voix contre 6.

Cela aurait ainsi été un tournant pour empêcher un démantèlement catastrophique de Suez sur le plan social et humain comme sur le plan industriel.

Cela aurait laissé du temps pour relancer le débat sur l’avenir de Suez et sa place dans Engie, sur comment organiser la gestion des grands services publics, comment les faire travailler ensemble pour accélérer la transition énergétique, dans une vision industrielle de long terme au lieu de la vision purement financière actuelle.

La CGT ne baisse pas les bras. Tant à Suez, qu’à Engie, que dans les autres entreprises de service public menacées de démantèlement comme, par exemple, EDF, la CGT va mobiliser pour sauver l’emploi et construire une vraie politique de service public de la transition énergétique.

Pour que le monde d’après ne ressemble pas au monde d’avant, la CGT appelle à une mobilisation des salariés de l’énergie, de l’eau, de la propreté et des services le 3 novembre 2020.

Télécharger le communiqué de presse

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