Pour Noël, Macron sacrifie les blouses blanches avec sa réforme des retraites.

Les annonces du 1er ministre sont perçues comme un nouveau mépris par les personnels de la santé et de l’action sociale, du public et du privé, qui expriment depuis des mois et des années :

LEURS SOUFFRANCES
LEUR MANQUE DE RECONNAISSANCE PROFESSIONNELLE, SALARIALE ET HUMAINE.

Le principe de la « catégorie active » qui reconnait la pénibilité de nos métiers meurt dans le projet de réforme du premier ministre :

• Les aides-soignantes vont devoir travailler 7 ans de plus pour prétendre à une retraite à taux plein, alors que près de 40% de ces professionnels sont en invalidité bien avant 55 ans.
• Les infirmiers devront travailler jusqu’à 64 ans quel que fut leur choix lors du droit d’option de 2010. Seuls bénéficieraient de la possibilité d’un départ anticipé de quelque mois les professionnels qui travaillent la nuit. Mais ce qui se cache derrière cette annonce, c’est un allongement de la carrière avant ouverture de leur droit à la retraite à taux plein, comme pour tous les salariés.
• Et aucune annonce de revalorisation salariale, alors que pour exemple, les infirmières perçoivent les rémunérations les plus basses de l’OCDE ….

Comment imaginer que ces personnels vont pouvoir

travailler jusqu’à 64 ans ?

LE PERSONNEL EST EPUISE, USE et change radicalement d’orientation professionnelle au bout de 6 à 7 ans.

Le premier ministre ose affirmer que les femmes seraient les grandes gagnantes de cette réforme.

DE QUI SE MOQUE T’ON ???

Dans nos secteurs et nos métiers à prédominance féminine, le gouvernement assume de supprimer la reconnaissance de la pénibilité par un départ anticipé à la retraite.

ENCORE UNE FOIS, LES FEMMES SUBISSENT UNE INJUSTICE FLAGRANTE.

La Fédération Santé et Action Sociale CGT exige le retrait du projet de réforme des retraites.

La CGT demande l’ouverture de négociations sur les revendications portées par les salariés publics et privés depuis de nombreux mois, sur la question de la pénibilité, du maintien de la catégorie active, des salaires, des effectifs et des conditions de travail.
Le gouvernement doit revoir le financement du service public de santé pour éviter toute fermeture de lit et donner à la population toutes les chances de se faire soigner.

AMPLIFIONS LA MOBILISATION !!!

Télécharger le tract USD 17 décembre